Ça va être une belle foire !

Le Chrono, c’est avant tout du vélo de haut niveau ! Mais, c’est aussi une foire commerciale de renom. Un incontournable pour 220 exposants et plus de 20 000 visiteurs chaque année.

Une course cycliste d’envergure internationale qui se déroule en même temps et au même endroit qu’une foire commerciale prisée, il n’y a qu’aux Herbiers qu’on peut voir cela : La Fête du Chrono.

Si le Chrono des Espoirs imaginé par Christian Tessier en 1982 s’est mué en rendez-vous incontournable des spécialistes du Contre-la-Montre, il en est de même pour sa "petite sœur", la foire créée en 1984 pour assurer la pérennité de l’événement sportif.

Au départ, ils étaient moins d’une dizaine à exposer sous un chapiteau installé sur le grand parking de la place d’Herbauges aujourd’hui place des Droits de l’Homme. Un pari gagnant car les exposants affluent, imposant aux organisateurs de voir plus grand, à grand renfort de chapiteaux, pour accueillir tout le monde. Ce sera ensuite plus confortable avec la grande salle d’Herbauges dans les années 1990, puis trois fois plus grand avec le Parc des Expositions

220 exposants et 20 000 visiteurs
« Ils sont désormais 220 au rendez-vous tous les ans, avec 90 % de fidélité. La proximité prime aussi puisque 85 % des exposants ont leur entreprise dans un rayon de 30 km », note Jean-Luc Charpentier, responsable de la foire qui avoue ne pas avoir trop de mal à boucler la foire tant les demandes sont nombreuses. voir le plan 2025 de la foire

Mais qu’est-ce qui les fait revenir tous les ans ? La dimension commerciale bien sûr car l’événement attire plus de 20 000 visiteurs en 4 jours et même si pour beaucoup l’événement est avant tout l’occasion de se balader, les exposants multiplient les contacts et prennent des rendez-vous précieux pour l’année à venir.

Une opportunité pour se faire connaître
Pour certains, le Chrono est avant tout une belle vitrine quand l’entreprise est naissante ou juste reprise. A Saint-Paul-en-Pareds, sept gérants (carreleur, maçon,  barman, agent immobilier…) se sont regroupés pour partager les stands et donc les frais. « On a pour beaucoup, moins de 10 ans d’existence. C’est une belle opportunité et un bon moment ensemble », confirme Nicolas Michaud.

A la Maison Dion, la Foire du Chrono  c’est une belle histoire née en 2004 un peu par hasard quand il a fallu « installer un bar pour dépanner la foire agricole dans l’ancienne caserne des pompiers, place d’Herbauges », se souvient Fabrice Dion. En 2007, direction le Parc des Expositions où le bar doit s’agrandir sur trois emplacements. Un passage obligé aujourd’hui pour partager un verre…

Des exposants au rendez-vous depuis 40 ans
A La Bocaine, constructeur de maison bien installé dans le bocage, on est présent sur la foire depuis le début ou presque. « On a loupé la première », précise Denis Arrivé, l’un des quatre associés d’aujourd’hui, « mais Louis-Marie Girardeau (créateur de la Bocaine) était là lors de la 2e édition et depuis on est toujours présent ». Soit depuis 40 ans !  si l’aspect commercial joue, avec une vingtaine de rendez-vous clients à la clé bon an mal an, l’entreprise revient par fidélité et aussi pour la convivialité, véritable ADN de la manifestation.

« Pas l’impression de travailler à la foire du Chrono »
Même son de cloche pour Jeannière Paysages qui au milieu des années 80 était tout simplement un prestataire du Chrono quand il fallait agrémenter les stands au Champ de Foire. L’entreprise suit l’événement au gré des changements de lieu et se trouve charger d’habiller l’entrée de la Foire lorsque celle-ci débarque à l’Espace Herbauges. C’est à cette époque qu’elle devient réellement exposant, en plus d’agrémenter les autres stands…

« On se doit d’être à la Foire du Chrono et c’est d’ailleurs la seule que l’on fait car elle nous apporte des contacts clients pour l’année », confirme Amélie Poulain, aux manettes de l’entreprise familiale désormais. « Mais c’est avant tout le seul rendez-vous aux Herbiers où tous les artisans se retrouvent le temps d’un week-end. On a vraiment pas l’impression de travailler quand on est au Chrono ».