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Exposition - La balade des Minimiam en Vendée

Du 16/03 au 12/05

19:00
minimiam copie big
Du 16 mars au 12 mai - Salle du Lavoir, rue des Bains Douches. Minimiam est un concept artistique qui met en scène, de manière ludique et décalée, des figurines miniatures à l’échelle 1/87, dans des décors faits de nourriture à échelle réelle. Une exposition photo à découvrir du 16 mars au 12 mai au Lavoir !

 

Après avoir été présentées à Londres, Paris, New York, ou encore actuellement à Bruxelles dans le cadre de la plus grande exposition internationale à succès consacrée à l’art miniature, « Small is beautiful », les créations Minimiam entament un tour de France inédit.

Les photographes franco-japonais, Pierre Javelle et Akiko Ida, sont partis à la découverte des produits et lieux phares de nos régions, en commençant leur balade par la Vendée.

La première étape de ce voyage a été consacrée à l’exploration des spécialités et lieux phares de l’île de Noirmoutier, pour laquelle une exposition couronnée de succès a eu lieu en mai dernier.

Du passage du Gois submergé de fleur de sel, aux cabines de plage en pomme de terre, les œuvres Minimiam revisitent avec humour et poésie les particularités emblématiques du terroir.

Nos artistes ont poursuivi leur découverte du bocage vendéen et partagent leurs créations originales dans une nouvelle exposition intitulée « La balade des Minimiam en Vendée ».

Faire une image Minimiam
Une image Minimiam se construit patiemment, par étapes. D’abord le produit. Tourner autour de sa forme, de son évocation, et construire une histoire.

Ensuite un croquis, pour se donner une idée de l’ensemble de la scène et faire la recherche de stylisme, dont les personnages – petits acteurs qui rehaussent les matières du produit, le détournent de sa forme première, le rendent étrange et surprenant.

Lorsque le plateau de prise de vue est en place, la lumière vient révéler l’ensemble, commande à des rectifications, sublime certaines parties par petites touches, et chaque détail s’ajuste peu à peu, millimètre par millimètre, méticuleusement.

Après beaucoup d’accidents de parcours, l’image est enfin révélée et finalisée. La différence entre la première idée et sa formalisation s’avère souvent être une découverte qui échappe complétement à l’artiste. C’est peut-être cela la force de la proposition, de laisser au spectateur le soin de se faire sa propre histoire.

Une exposition à découvrir du 16 mars au 12 mai avec des temps forts autour du festival les Mômes rient le samedi 23 mars avec une visite commentée en famille (11h) mais aussi une visite libre le dimanche 24 mars de 14h à 18h.


LA BALADE DES MINIMIAM EN VENDÉE

  • Du 16 mars au 12 mai
  • Salle du Lavoir, rue des Bains Douches
  • Gratuit

Les artistes

Akiko Ida est Japonaise, Pierre Javelle est Français. Ils se sont rencontrés aux Arts Décoratifs de Paris où ils étudiaient la photographie. Depuis son enfance, Akiko est attirée par le monde gastronomique. Petite, elle réalise différents pains, qu’elle photographie après chaque cuisson, puis les classe dans un cahier.

En parallèle, elle dessine des petits personnages miniatures qui remplissent des pages entières. Akiko devient photographe culinaire et collabore à une centaine de livres de cuisines aux éditions Hachette ainsi qu’à plusieurs magazines.

Pierre passe son enfance dans un petit village de Bourgogne le nez dans les BD. Attiré par le dessin et le monde de l’image, les Beaux-Arts sont pour lui un refuge et une révélation. C’est avant tout les images de reportage de photographes humanistes qui l’invitent à devenir photographe, mais il éprouve également une grande attirance pour l’image d’illustration et l’anecdote.

Pierre réalise des illustrations photographiques sur différents sujets pour les magazines, les journaux ou pour la publicité. Comme Akiko, il travaille aussi à la réalisation de photographies culinaire pour des livres.

C’est en 2002 que naissent les Minimiam, suite à une volonté commune d’Akiko et Pierre de détourner la photographie culinaire. Depuis, les œuvres ont peu à peu évolué jusqu’à arriver à leur marque de fabrique : le diptyque. Les deux images côte à côte, comme une mini-BD, avec un gros plan, très proche, à la limite de l’abstraction qui nous interroge sur le sens, puis la photographie d’ensemble, qui dévoile les ressorts de l’intrigue et où l’on comprend l’interaction entre l’action des personnages et leur environnement.



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